Hugo PONDZ

Hugo Pondz déploie un univers bleu azur qui éveille le spectateur à coup de grands bol d’air frais picturaux. Il invite à la contemplation dans un monde presque minimaliste où l’on se projette et où l’on respire allègrement. Autour de la piscine, à New York, sur la plaine d’un golf ou sur les allées d’un parking, toutes les peintures d’Hugo Pondz sont empreintes d’une profondeur singulière.

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Hugo Pondz commence à peindre tardivement. Mais l’art l’a toujours entouré. Son père, antiquaire, le plonge assez tôt dans ce milieu sans qu’il ne s’adonne complètement à cette passion. Sa mère, quant à elle, peignait des paysages champêtres pour le plaisir. C’est par un jour hasardeux qu’il se lance, sortant sa boîte de peintures. Des débuts à tâtons où il se cherche, mélangeant copieusement et aléatoirement la peinture. Hugo Pondz avait alors 16 ans, et se souvient de cette expérience comme catastrophique !

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Il retente le coup à 28 ans lorsqu’il rencontre Jean-Pierre Hubert qui lui fait découvrir pour la toute première fois une véritable technique picturale. Hugo Pondz se laisse basculer vers un univers minimaliste, surréaliste, où l’alchimie des couleurs reste d’une importance capitale. C’est dans des bleus denses et profonds, des bétons lumineux, des piscines aux eaux calmes et transparentes, que l’artiste, observateur, réussit à imposer une mise en scène qui se veut presque minimaliste, éclaboussée de lumière et d’ombre.

Hugo Pondz est un peintre de son époque, comme en témoigne ses œuvres sur les événements du 11 septembre 2001. Pour lui, l'art au sens large ne devrait pas remplir une fonction purement esthétique et être réduite au simple rôle d’objet ou de décoration, mais il a un rôle sociétal qui doit aussi nous inviter à réfléchir sur les événements qui ont marqué notre actualité.

Parmi ses inspirations, nous retrouvons l’influence du peintre américain Edward Hopper dans le travail d’Hugo Pondz ainsi que celle de surréalistes comme l’italien Giorgio de Chirico, et son univers géométrique et minimaliste. Affectionnant le vide, l’architecture et les grands espaces, l’artiste reprend cet héritage qu’il exprime selon sa propre interprétation. Plaçant généralement un personnage au centre de son œuvre, il aime à détourner son rôle et sa fonction.