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Photo du rédacteurArthur Class

Invader envahit le Pays Basque du 7 au 8 Novembre 2024

Dernière mise à jour : 19 nov.

Le street artiste de renommée internationale Invader a débuté une invasion du Pays Basque dans la nuit du 7 au 8 Novembre 2024.  Ses premières mosaïques posées dans la région sont référencées BAB dans son application Flashinvader. Il a commencé à envahir Biarritz, Anglet et Bayonne. Peut-être ira-t-il jusque Bidart, Guétary ou même Saint Jean de Luz… à suivre… A ce jour l’artiste à posé 22 œuvres, principalement à Biarritz, mais aussi à Anglet, et à Bayonne. Espérons qu’il continue à en poser, dans tout le pays basque, et, pourquoi pas, qu’il édite un plan de cette invasion.

Invader est un artiste de rue et mosaïste français, né en France en 1969. Il installe depuis 1996 une série de Space Invaders, réalisés en mosaïques, sur les murs de grandes métropoles internationales.

En photo ci-dessus, une des premières œuvres (mosaïque) posées par le street artiste Invader dans le pays basque, à Biarritz, au niveau du célèbre spot de surf de la Côte des Basques. C'est le début de l'invasion du Pays Basque. Franck Slama est né en 1969. Enfant, il joue au jeu vidéo Space Invaders.

Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Invader installe depuis 1996 une série de Space Invaders réalisés en mosaïque de carrelages ou de tesselles sur les murs des grandes métropoles internationales. Pour conserver son anonymat, l'artiste choisit d'apparaître masqué lors de ses interviews.

La pose de ses œuvres, qui est effectuée le plus souvent sans accord préalable du détenteur de l'emplacement, constitue ce qu'il appelle L'invasion. Plusieurs galeries spécialisées, à l’image de Class Art Biarritz (galerie pop art et street art), proposent des œuvres de l’artiste à la vente, qu’il s’agisse de kits d’invasion, d’alias, de sérigraphies, ou de guides d’invasion.Sa démarche artistique — L’invasion — a commencé le jour où Invader a posé le premier Space Invader dans une rue de Paris, près de la place de la Bastille en 1996. Cette œuvre, maintenant recouverte d'une couche d'enduit, est pour l'artiste devenue un Space Invader fossilisé, pris dans les sédiments de la ville. Le programme de cette « invasion » commence réellement en 1998. Paris, considéré comme son berceau, est le lieu de la plus forte concentration de ces « virus urbains ». Invader se définit lui-même comme un hacker de l’espace public propageant dans les rues un virus de mosaïque. La rue est sa toile, ses interventions des dons à la ville et à ses habitants.

Au 3 novembre 2024, on compte 4 219 mosaïques d’Invader dispersées dans 171 villes du globe. Suivant un argument commun aux représentants du street art, l'artiste considère que les musées et les galeries d'art contemporain ne sont pas accessibles à tous, c'est pourquoi il installe son travail dans des espaces publics, le rendant visible au plus grand nombre.

La démarche d’Invader se résume à trois points : la rencontre entre la mosaïque et le pixel, la transposition d’un jeu vidéo dans la réalité et un processus d’invasion à l’échelle planétaire.

Ses œuvres ne sont pas posées au hasard. L'artiste choisit ses emplacements selon divers critères qui peuvent être esthétiques ou tactiques. L’artiste dit préférer les sites où la fréquentation est élevée, mais ne néglige pas pour autant des sites urbains plus isolés : « Un bon spot est comme une révélation… il saute aux yeux. » Il se voit comme un « acupuncteur urbain ». Les mosaïques posées dans le Pays Basque, à Biarritz, Bayonne, ou encore anglet, ne le sont pas au hasard. Elles ont fait l’objet d’un repérage et d’une recherche d’emplacement méticuleuse.

Chacune de ses œuvres est unique. Le répertoire de ses personnages s’étend maintenant à Star Wars (Londres), à la Panthère Rose, ou Mega Man. À Hong Kong, ses œuvres évoquent les arts martiaux où les tons rouge et or reflètent les couleurs traditionnelles chinoises de la terre et du feu.

En règle générale, les mosaïques sont placées entre trois et quatre mètres au-dessus du sol. Invader a mis au point des méthodes et techniques pour atteindre des endroits parfois dangereux et difficiles d'accès. En avril 2013, l’artiste a dévoilé un Spider-Man placé très haut sur le mur pignon à l'angle des rues Saint-Roch et d'Argenteuil dans le 1er arrondissement de Paris. En septembre 2004, à Los Angeles, Melrose Avenue, il réalise son premier Space Invader de grand format d'une dimension de 6 × 4 m, surface « adaptée à l'échelle américaine ». Le 23 juin 2016, Invader bat son record en installant un Space Invader à l'effigie de Dr House d'une dimension de 10 × 5 m dans le 13e arrondissement de Paris, sur une des façades de l'hôpital de la Salpêtrière.

Des personnalités ont fait l'objet de modèle pour Invader. En janvier 2016, il réalise à Clermont-Ferrand une mosaïque de plusieurs mètres de haut représentant Serge Gainsbourg dans la rue qui porte son nom.

La mosaïque, inaltérable et de couleurs pérennes, est un matériau adapté aux surfaces urbaines extérieures. De plus, la forme carrée de ses tesselles fait référence au pixel. Pour les fixer, Invader utilise des colles et ciments professionnels. Les modèles sont confectionnés à l'avance. Quand Invader arrive dans une ville, il obtient en priorité une carte de celle-ci pour organiser son « invasion ». Aussitôt fait, il lui faut au minimum une semaine pour l'investir entièrement, dans la clandestinité absolue.

Chaque Space Invader est indexé dans une base de données où sont référencés les date, localisation, points attribués (qui sont comptabilisés dans FlashInvaders, l’application officielle de l’artiste, jeu qui permet de partir à la recherche de ses mosaïques urbaines, de gagner des points et de se confronter aux autres joueurs) et deux photographies de l'œuvre en place (un gros plan et un plan large). Invader accorde à ces photographies plus une valeur d'œuvre que de document.


On peut voir dans la vidéo ci-dessous, les points attribués lors du flash, avec l'application FlashInvaders, d’une mosaïque posée par l'artiste contemporain, côté à l'international, Invader, sur la célèbre Villa Belza de Biarritz, dans le Pays Basque. Invader a également mis des oeuvres à Bayonne, en centre ville.


Quand Invader juge son intervention satisfaisante, un plan topographique est dessiné puis imprimé à l’aide d’un partenaire local pour une diffusion auprès du grand public. Un soin particulier y est apporté car chacun d’eux synthétise tout le processus. Chaque plan possède sa propre esthétique, son propre style, et raconte sa propre histoire. À Montpellier, les emplacements des mosaïques ont été choisis de telle sorte que leur ensemble forme un Space Invader sur le plan.

Depuis le début de sa carrière, les supports et les sujets ont été améliorés pour devenir les Space Invaders tels qu'on les connaît aujourd'hui. Si les carreaux de carrelage et les « envahisseurs de l'espace » sont toujours son thème de prédilection, des personnages d'autres jeux vidéo comme Super Mario sont apparus dans les rues du monde entier.

Invader a par exemple utilisé les codes graphiques du drapeau basque pour réaliser l’identité visuelle de son invasion de Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, et se créer ainsi une identité visuelle propre au pays basque.


La vidéo ci-dessous montre la mosaïque « Vamos a la playa », posée sur la grande plage de Biarritz, dans le Pays Basque, par le street artiste Invader, le 8 Novembre 2024. Invader en a également mis à Anglet, sur la promenade de la plage.



Au début du XXIe siècle à Paris, Invader crée un style qu'il dénomme « rubikcubisme ». Il se caractérise par l’utilisation de Rubik's Cube comme medium. Grâce à ce procédé, Invader prolonge sa démarche sur le rapport entre le pixel et la mosaïque. En 2005, il commence à créer ce qu'il appelle des tableaux-objets.

Les contraintes de l’objet, sa taille et sa palette limitée à six couleurs le conduisent à produire des œuvres qui ne se révèlent au spectateur que lorsque celui-ci prend du recul ou lorsqu’on les regarde à travers l’écran de son smartphone.

Invader reprend et détourne des images iconiques de l'histoire de l'art comme La Joconde de Léonard de Vinci. C'est la première d’une série intitulée Rubik Master Pieces. Il réalise en 2006 l'œuvre Rubik Origine, hommage au célèbre tableau L'Origine du monde de Gustave Courbet.

En 2008, pour représenter le quatorzième dalaï-lama, il crée Rubik Dalaï Lama après sa rencontre avec des réfugiés tibétains au Népal.

Dans la série des Rubik Bad Men, Invader reprend des portraits de « vilains » ou d'anti-héros, qu'ils soient réels ou qu'ils appartiennent à la fiction : de Florence Rey à Carlos en passant par les membres de la RAF, Scarface ou Maléfique.

Avec sa série des Rubik Low Fidelity, l'artiste passionné de musique décide de transposer les images de ses dix albums préférés dans son univers « rubikcubiste » pour l’exposition Top10 à la Jonathan Levine Gallery de New York. Le format carré et les images très travaillées des pochettes de disques se prêtent à l’exercice. La série s’étoffera de nouvelles œuvres présentées notamment lors des expositions Low Fidelity à la Lazarides Gallery de Londres en 2009 et à la galerie Le Feuvre en 2011. Victime de son succès, Invader est beaucoup copié. De multiples artistes ont copié son style et posé des mosaïques dans les rues. L’application FlashInvaders permet d’authentifier les vraies œuvres de l’artiste. De même, beaucoup de faux kits d’invasion sont en circulation sur le marché. Il faut absolument s’adresser à une galerie spécialisée telle que Class Art Biarritz, pour éviter les faux. Class Art Biarritz propose des multiples œuvres du street artiste Invader, qu’il s’agisse de sérigraphies, kits d’invasion (mosaïques en édition multiples destinées à être posées chez soi), alias (duplicata d’œuvres posées dans la rue et vendues en galerie), ou guides d’invasion (livres) et œuvres uniques.




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