Le street artist, qui envahit le monde entier avec ses œuvres, sous le pseudonyme Invader, vient de revendiquer une nouvelle création « pour les Jeux olympiques », sur l’un des quais de la scène.
La mosaïque a probablement, comme à son habitude, été collée en pleine nuit, car l’artiste agit quasiment exclusivement sans autorisation officielle. Manifestement l’artiste voulait rendre hommage aux jeux olympiques, avec une mosaïque de Space Invader qui court sur les quais de seine. De la même génération que Banksy, Shepard Fairey, ou Mr Brainwash, Invader est devenu en 25 ans un des street artistes les plus connus au monde, et également parmi les plus côtés. Une de ses créations a même été vendue plus de 600 000€ aux enchères il y a trois ans. A ce jour, il revendique avoir collé, partout dans le monde, plus de 4000 mosaïques dans les rues, dont 1500 à Paris. La 1500ième parisienne trône en haut du musée Georges Pompidou depuis quelques mois. Cette nouvelle œuvre pour les JO est la 1512 ème de la capitale.Selon le magazine Beaux-Arts, « le projet Space Invader consiste à “envahir” l'espace urbain avec des mosaïques puisant dans l'esthétique du 8-bit, celle des premiers jeux vidéo aux personnages numériques ultra-pixélisés ». On retrouve ses œuvres aux quatres coins du monde : Londres, Paris, Los Angeles, New York, Miami, Tokyo, Seoul, Djerba etc. Son idée de génie a notamment été de réaliser une application Iphone qui permet de flasher ses œuvres, c’est à dire de les prendre en photos pour obtenir des points. L’application a été téléchargée plus d’un million de fois, et les jeunes et moins jeunes passionnés en sont friands. Il a même réussi à faire embarquer une mosaïque dans la station spatiale internationale. Si vous flashez en direction de la station, de nuit ou de jour, vous aurez des points !Lors de chaque invasion majeure, l’artiste publie également un plan qui permet de localiser toutes ses œuvres. Cela devient alors le prétexte d’un parcours de promenade urbain, sous forme de chasse aux mosaïques … Sa première mosaïque a été posée à Paris en 1998. Elle était référencée PA_01. L’artiste continue depuis à envahir le monde. Certains de ses admirateurs ou fans ont même crée des collectifs qui s’occupent de restaurer les œuvres détériorées. Une communauté de «réactiveurs» est ainsi née sur les réseaux sociaux pour recréer à l'identique les œuvres.
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