La nouvelle sculpture Lamborghini Aventador d’Antoine Dufilho
- Delphine & Romain CLASS
- 11 juil.
- 5 min de lecture
L’artiste français Antoine Dufilho dévoile une sculpture inédite de la Lamborghini Aventador, transformant la supercar italienne en une œuvre d’art cinétique d’une finesse inégalée. À travers un savant jeu de formes, de rythmes et de matières, il rend hommage à la vitesse, à l’équilibre, et à la beauté mécanique. Plus qu’un simple hommage à un véhicule mythique, Dufilho propose ici une interprétation sculpturale du mouvement, en figeant l’élan dans le métal.
La Lamborghini Aventador : une légende sculpturale
Lancée en 2011, la Lamborghini Aventador incarne l’aboutissement de la tradition des moteurs V12 de la marque italienne. Imposante, anguleuse, musclée, elle conjugue performance extrême et design radical. Dotée d’un moteur V12 atmosphérique de 6,5 litres délivrant jusqu’à 780 chevaux, elle propulse son conducteur de 0 à 100 km/h en moins de 2,9 secondes, atteignant des vitesses de pointe dépassant les 350 km/h.
Mais au-delà de la fiche technique, c’est sa silhouette qui fascine : lignes acérées, prises d’air géométriques, portes en élytre et arrière spectaculaire. Elle est pensée comme une œuvre d'ingénierie mais aussi comme un manifeste esthétique. La sculpture d’Antoine Dufilho ne reproduit pas l’Aventador, elle en déconstruit l’essence pour mieux révéler ce qui en fait un mythe moderne de la vitesse.

La Mercedes W196 est une voiture de Formule 1 mythique conçue par Mercedes-Benz pour les saisons 1954 et 1955 du championnat du monde. Dotée d’un moteur huit cylindres en ligne à injection directe, elle représentait une prouesse technologique pour l’époque. La W196 se distinguait par deux versions : une à roues découvertes (monoposto) et une à carrosserie profilée (streamliner), optimisée pour les circuits rapides. Pilotée par des légendes telles que Juan Manuel Fangio et Stirling Moss, elle a remporté 9 Grands Prix sur 12, marquant la domination de Mercedes sur la scène mondiale. Avec la W196, Fangio décrocha deux titres de champion du monde. Outre ses performances, son design avant-gardiste et sa finition exceptionnelle ont marqué les esprits. Après le drame du Mans en 1955, Mercedes se retire de la compétition, faisant de la W196 une icône rare et précieuse de l’histoire du sport automobile.
Une vision artistique de la vitesse
L'artiste Antoine Dufilho s’est imposé dans le paysage artistique contemporain pop art en développant une approche unique : sculpter le mouvement par la répétition de formes découpées dans le métal. Dans sa nouvelle œuvre, il applique ce procédé à la Lamborghini Aventador, créant un objet qui semble osciller entre le visible et l’invisible. En juxtaposant plusieurs dizaines de lamelles métalliques, l’artiste donne à voir le plein à travers le vide, et inversement.
Le résultat est une sculpture aérienne, quasi-transparente, où l’œil reconstitue les courbes de la voiture selon son point de vue. On y décèle une influence directe de l’architecture — discipline que Dufilho a étudiée — mais aussi de la cinétique et de l’art optique. C’est un jeu de perceptions, un trompe-l’œil en trois dimensions, où le mouvement devient l’élément central de la composition.

La Ferrari est une hypercar hybride développée par Ferrari et présentée en 2013 comme l’apogée du savoir-faire technologique et esthétique de la marque italienne. Produite à 499 exemplaires en version coupé (et 210 en version Aperta), elle incarne l’exclusivité et la performance ultime. Son groupe motopropulseur associe un moteur V12 atmosphérique de 6,3 litres développant 800 chevaux à un moteur électrique de 163 chevaux, pour une puissance combinée de 963 chevaux. Grâce à cette technologie issue de la F1 (système HY-KERS), LaFerrari offre des accélérations foudroyantes, atteignant 100 km/h en moins de 3 secondes et une vitesse de pointe de plus de 350 km/h. Son châssis en fibre de carbone, son aérodynamisme actif et son design agressif la placent au sommet de l’innovation automobile. Premier modèle hybride de Ferrari, LaFerrari symbolise la transition vers une nouvelle ère sans renier l’ADN sportif et émotionnel de la marque au cheval cabré.
Innovation technique et élégance formelle
Chaque sculpture de voiture signée Dufilho est le fruit d’un processus long et minutieux, à mi-chemin entre l’artisanat de précision et l’ingénierie de haute voltige. Pour cette Aventador, il a utilisé des matériaux nobles : aluminium brossé et acier inox poli. Certaines parties sont patinées à la main, d'autres polies jusqu’à refléter leur environnement. Chaque sculpture est unique, numérotée, et requiert entre 200 et 300 heures de fabrication, mobilisant des compétences de modélisation, de découpe laser et d’assemblage millimétrique.
Antoine Dufilho, sculpteur de la vitesse et du rythme
Né en 1985 à Lille, Antoine Dufilho est un artiste plasticien français au parcours singulier. Initialement formé à l’architecture et passionné de mécanique automobile, il puise son inspiration autant dans l’histoire du design automobile que dans les grandes figures du modernisme (comme Le Corbusier ou Donald Judd). Très tôt, il expérimente des formes basées sur la répétition, la transparence et le rythme.
Son grand-père, ancien pilote de Formule 1, lui transmet le goût des voitures et des performances mécaniques. Antoine Dufilho en garde un rapport quasi affectif à la voiture, non pas comme objet utilitaire, mais comme forme pure. C’est ce lien intime entre art, vitesse et mémoire qu’il explore dans son œuvre.
Ses sculptures ont été exposées à Paris, Londres, New York, Miami ou Courchevel. En quelques années, il est devenu une figure incontournable du marché de l’art contemporain automobile, avec un style immédiatement reconnaissable.

Une œuvre itinérante à découvrir dès l’été 2025
La sculpture de la Lamborghini Aventador sera exposée à partir de l’été 2025 dans plusieurs galeries et événements d’art contemporain, notamment sur la Côte d’Azur (Nice, Saint-Tropez) et dans les Alpes (Courchevel). Certaines pièces seront également présentées lors de salons automobiles internationaux, comme le Monaco Top Marques ou Art Basel Miami, où l’artiste est déjà un habitué. Il réalise ses oeuvres emblématiques (Porsche, Bugatti, Mercedes, Jaguar, Ferrari, F1 etc) en taille réelle pour les exposer partout dans le monde.
Produite en édition très limitée, 8 exemplaires, chaque sculpture est disponible à la vente via les galeries partenaires de l’artiste, à l’image de la galerie Pop Art, Class Art Biarritz.

Une ode sculpturale au XXIe siècle
À travers cette Aventador, Antoine Dufilho démontre à nouveau sa capacité à fusionner l’ingénierie et la poésie, la technologie et l’émotion. Son œuvre se situe à la croisée des mondes : entre art cinétique, sculpture conceptuelle et hommage à l’objet industriel. Plus qu’une voiture transformée en œuvre d’art, cette sculpture devient le symbole d’une époque où l’accélération du monde trouve enfin sa forme plastique. En déconstruisant la matière pour mieux suggérer la vitesse, Dufilho invite le spectateur à ralentir, à observer, à ressentir. Il fige l’instant tout en nous projetant dans l’élan. Une performance à la fois technique et poétique, à l’image de son auteur.
L’artiste se distingue aussi par ses sculptures de Concorde, et d’avion Rafale de Dassault Aviation. Il utilise, pour ce faire, la même technique de lamelles acier découpées au laser puis soudées pour reformer l’avion.
