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Photo du rédacteurArthur Class

Des sculptures de surf à gogo chez Class Art Biarritz

Le surf et les surfeurs sont à l’honneur depuis quelques semaines à la galerie Class Art Biarritz, avec des sculptures des artistes contemporains Daniel Arsham, Maeva Drack et Romain Class. La galerie met ainsi une empreinte dans la culture surf du pays basque. En vidéo ci-dessous une sculpture de surf de Daniel Arsham, « eroded surfboard », exposée dans la galerie Class Art Biarritz. Tous les surfeurs chevronnés seront surpris de voir qu’il s’agit d’une vraie planche, utilisable pour aller sur l’eau. C’est certainement la première et la seule sculpture surfable au monde.

D’abord exposé et mis en avant dans la galerie, on remarque en premier lieu la sculpture « Eroded surfboard » de Daniel Arsham. Elle fait partie de sa série de sculpture au thème « eroded », sauf que cette fois il s’agit d’une sculpture que l’on peut surfer. En effet il s’agit d’une vraie planche de surf, tout à fait fonctionnelle. Sur la vidéo ci-dessus on peut clairement voir les parties « érodées », qui sont recouvertes d’une résine transparente, assurant la flottabilité de la sculpture de surf. La cristallisation et l’érosion d’objets de la vie courante sont le thème de prédilection de l'artiste Daniel Arsham. Moulées dans le plâtre, la résine ou le bronze, dans la calcite bleue ou verte, les sculptures de l’artiste New Yorkais sont ensuite dégradées, ou érodées par un procédé tenu secret. L’artiste contemporain laisse ainsi parfois apparaître des cristaux de quartz ainsi dévoilés. Daniel Arsham applique cette technique depuis une vingtaine d’année. Il simule ainsi des objets retrouvées plusieurs dizaines d’années ou plusieurs siècles après leur utilisation, et érodés par le temps. Il l’a appliqué à des objets déjà désués, des téléphones, premiers macintoshs, lecteur cassette, appareil photo polaroid, etc mais aussi à des grands classiques artistiques du Louvres, ou à des œuvres pop art, telles un Pikachu, des figurines de star wars, le vélo d’ET etc. En zoom dans la photo ci-dessous, une érosion en détail, dans la sculpture de planche de surf de Daniel Arsham.

Oeuvrant dans les domaines de la sculpture, de l’architecture, du dessin et du cinéma, il crée des situations correspondant ambiguës, pour interpeller le spectateur, et met en scène ses sculptures comme ce qu’il appelle « des reliques futures du présent ». Ces moulages érodés d’objets modernes et de silhouettes humaines contemporaines sont réalisés à partir de matières géologiques telles que le sable, la sélénite ou la cendre volcanique, de façon à ce qu’ils semblent avoir été récemment découverts, après des siècles d’ensevelissement. Iconiques, la plupart des objets qu’il transforme en pierre font référence au xx‎e siècle ou au tournant du millénaire.Né à Cleveland, Ohio et élevé à Miami, Floride, Arsham avait 12 ans lorsque l'ouragan Andrew a détruit la maison de son enfance. Cet événement traumatisant est un thème récurrent dans son œuvre. Passionné d'arts et de mathématiques, Arsham a fréquenté le lycée de design et d'architecture et a reçu une bourse complète de la Cooper Union à New York. Daniel Arsham s'est aussi fait connaitre avec sa sculpture de Hollow Mickey, en photo ci dessous.

Arsham a reçu le Gelman Trust Fellowship Award en 2003 et il a remporté le 37e GNMH Award.

Après avoir obtenu son diplôme, Arsham est retourné à Miami et a ouvert un espace d'exposition appelé « The House » avec plusieurs amis artistes. C'est grâce à The House qu'Arsham a rencontré Emmanuel Perrotin en 2004. En 2005, la Galerie Perrotin à Paris représentait Arsham.

 

Peu de temps après, le sculpteur Daniel Arsham a été invité à créer une scénographie et une tournée avec la Dance Company du chorégraphe Merce Cunningham, ce qui a conduit à une pratique continue de la scénographie et à une collaboration soutenue avec le chorégraphe et ancien danseur de Cunningham, Jonah Bokaer.

La photo ci-dessous montre la Porsche érodée (eroded porsche) de Daniel Arsham. L’œuvre est très représentative de l’univers de l’artiste.

Très prolixe, en 2014, Arsham a créé une société de cinéma qu’il appelle Films of the Future. Cette société de production synthétise toute la production créative d'Arsham au cours de la décennie précédente, créant un cadre visuel dans lequel ses œuvres d'un autre monde et futuristes pourraient exister. Sa première série, Future Relic, se compose de neuf courts métrages qui dépeignent une civilisation future avant et après que la Terre subisse des changements écologiques majeurs. La série comprend également des sculptures d’artefacts médiatiques pétrifiés du XXe siècle, construits pour ressembler à des artefacts en décomposition à cause de l’obsolescence.

La sculpture de planche de surf exposée à la galerie Class Art Biarritz représente parfaitement le travail pop art de l’artiste Daniel Arsham. Ensuite, la deuxième planche de surf exposée, est une sculpture de l’artiste française Maeva Drack. Elle surprend immédiatement le spectateur avec ses couleurs flash, et ses pierres étincelantes. Il s’agit d’une vraie planche de surf, légèrement découpée en forme de morsure de requin ou de prédateur, et ensuite enduite de résine colorée. Pour terminer l’œuvre, l’artiste vient finalement déposer à la main des pierres et des cristaux. Maeva Drack propose également des skateboards sur le même principe, à savoir enduits de résine colorée et ornés de pierres minérales brillantes. Deux skateboards de Maeva sont exposés temporairement à la galerie.

En vidéo ci dessous, Maeva Drack et ses sculptures de planches de surf colorées.

Comme l’artiste nous l’explique : « Créative et sensible à l'art depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours été curieuse d'essayer beaucoup de techniques, que ce soit la peinture à l'huile acrylique, les encres, etc. » Maeva Drack a mis du temps à trouver son style artistique et son univers graphique propre avec ses sculptures (surf ou autre), et c'est en 2017 qu’elle se passionne pour la résine. Encore peu utilisée à cette époque en France, elle comprend vite que c'est un matériau aussi bien compliqué à travailler que magnifique au rendu final. L’artiste a tendance à intensifier les couleurs, et réhausse la brillance avec des pierres naturelles. Elle aime à jouer avec la profondeur des pigments superposés avec de la résine.En affinant sa technique de travail au fil des années, on peut dire que sa signature est la combinaison de la résine, des pierres semi-précieuses et des pigments. La vidéo ci-dessous de l’artiste nous montre ses deux sculptures de surf, les œuvres « Wave of passion » et « The blue flow ».

« Je suis heureuse aujourd'hui d'arriver à transmettre à mon public la sérénité et l'apaisement à travers mes œuvres, car c'est ce que cela me procure lors de la création de celles-ci » indique-t-elle. "Cette exposition chez Class Art Biarritz est une occasion formidable de toucher le monde du surf, et les surfeurs avec mes oeuvres d'art contemporaines", ajoute Maeva. Ci-dessous en photo, la sculpture de surf de Maeva Drack, exposée à la galerie. Les surfeurs seront certainement troublés par les pierres d’ornement…

Enfin, également en exposition à la galerie Class Art Biarritz, c’est le Surfeur de Rodin, une sculpture en résine de Romain Class, qui attire immédiatement l’attention. Déclinée en plusieurs taille, et soit en œuvre unique, soit en multiple de 8, la sculpture représente un penseur de Rodin, grimé comme un surfeur avec short de bain, et des cheveux long, en pleine méditation sur les vagues, et sur ses techniques de surf. Exposée depuis 3 semaines à la galerie Class Art Biarritz, cette sculpture de surf fut un succès immédiat.

Tous ceux qui se sont essayés au surf ont pu constater qu’il s’agit d’un sport extrêmement technique et complexe. Nombreuses sont les déceptions à la sortie de l’eau, ou quant à la rapidité de progression des surfeurs. Cette sculpture de surf à vocation à représenter cette perplexité et cette remise en question permanente. Voici dans la vidéo ci-dessous la sculpture de surf, le surfeur de Rodin, exposée à la galerie Class Art Biarritz. Elle se distingue par sa grande qualité de finition, pour une sculpture en résine. Le choix de couleur blanche brute rappelle le marbre, le plâtre ou le granit de la sculpture d’origine « le penseur de Rodin ».















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