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Antoine Dufilho : des voitures de légende aux œuvres monumentales à ciel ouvert

Originaire du Nord de la France, Antoine Dufilho s’est imposé en quelques années comme l’un des artistes les plus fascinants de la scène pop art contemporaine. Ses sculptures, composées de lamelles d’acier, d’aluminium ou d’inox, décomposent la matière pour mieux en révéler le mouvement de ses sculptures de voitures. Son approche, à la croisée de l’architecture, du design et de la cinétique, transforme l’objet industriel en œuvre poétique.

 

Diplômé d’architecture avant de se consacrer à la sculpture à plein temps, Antoine Dufilho a mis au point une technique qu’il nomme « Streamline » : un jeu de lignes et de vides qui donne à ses sculptures une apparente légèreté, presque immatérielle. « Je cherche à figer le mouvement, à capturer la sensation de vitesse dans un instant suspendu », confie-t-il.

 

Ses inspirations viennent tout droit de son héritage familial. Son grand-oncle, Jacques Dufilho, comédien et collectionneur passionné d’automobiles, lui a transmis le goût des mécaniques d’exception. Mais Antoine en détourne les codes : la carrosserie devient structure, la vitesse devient ligne, et la machine se mue en architecture de lumière.


Ferrari 330 P4 d’Antoine Dufilho exposée au Touquet
Ferrari 330 P4 d’Antoine Dufilho exposée au Touquet

 

Des icônes automobiles réinventées

 

Bugatti, Ferrari, Aston Martin, Porsche, Mercedes, ou encore Riva… Ces noms mythiques de l’ingénierie deviennent chez Dufilho des métaphores de l’élan humain, de la beauté mécanique, et du lien entre art et technologie.Ses sculptures ne sont pas des reproductions : elles sont des interprétations. Les volumes sont fragmentés, les courbes aérées, les ombres s’entrelacent.Le plein et le vide forment un rythme visuel qui évoque le souffle du moteur, le déplacement de l’air, ou la vibration d’un châssis lancé à pleine vitesse.

 

Ce dialogue entre mouvement et immobilité a séduit de nombreuses galeries telles Class Art Biarritz mais aussi des villes entières, qui transforment aujourd’hui leurs espaces publics en galeries à ciel ouvert pour accueillir ses œuvres monumentales.


Sculpture de Bugatti, par Antoine Dufilho, exposée à Sainte Maxime
Sculpture de Bugatti, par Antoine Dufilho, exposée à Sainte Maxime

Le Touquet-Paris-Plage : une galerie d’art à ciel ouvert

 

Depuis 2023, la station balnéaire du Touquet, dans les Hauts-de-France, est devenue un véritable musée à ciel ouvert pour Antoine Dufilho. Deux œuvres monumentales y trônent désormais, en permanence, en hommage à l’élégance et à la vitesse. « La Dolce Vita », un Riva de sept mètres de long, trône sur le front de mer. Composée de centaines de lamelles d’aluminium polies, cette œuvre pèse plus de 5,5 tonnes. Elle évoque l’art de vivre à l’italienne et le raffinement de la Riviera des années 1960. « Red Racing Flower », installée devant l’hôtel Westminster, réinterprète la mythique Ferrari 330 P4. Ses lamelles rouges laquées créent un effet cinétique saisissant : à mesure que l’on marche autour d’elle, la voiture semble se recomposer et se dissoudre.

 

Ces deux sculptures symbolisent la volonté du Touquet de devenir une destination artistique majeure. « Nous voulons que l’art dialogue avec la mer, la lumière et le patrimoine », explique le maire, Daniel Fasquelle.

 

Sainte-Maxime : l’automobile rencontre la Méditerranée

 

Dans le sud de la France, Sainte-Maxime a également accueilli en 2024 et 2025 plusieurs œuvres monumentales d’Antoine Dufilho. Sur le port, au rond-point de la Nartelle ou devant le casino Barrière, le visiteur pouvait découvrir un ensemble spectaculaire :

  • Bugatti 35 – place Victor-Hugo, hommage au plus célèbre modèle de course des années 1930 ;

  • Ferrari 330 P4 – rond-point de la Nartelle ;

  • Bugatti Veyron – devant le casino ;

  • Riva Aquarama – sur l’esplanade de la capitainerie.

Ici, les reflets métalliques des sculptures répondent à ceux de la mer et des yachts. Le contraste entre la rigueur industrielle du métal et la douceur du paysage méditerranéen offre un spectacle hypnotique, qui attire autant les amateurs d’art que les passionnés d’automobile.


Courchevel : l’art au sommet


L’hiver, les sculptures automobiles d’Antoine Dufilho prennent de l’altitude. Après Dali, Richard Orlinski, Bruno Catalano, Lorenzo Quinn, et bien d’autres, dans le cadre de l’événement « L’Art au Sommet », organisé par les Galeries Bartoux, cinq de ses œuvres ont été installées l’an dernier dans différents villages de la station de Courchevel (1850, Moriond, Le Praz, La Tania).

 

Sous la neige et la lumière alpine, les reflets métalliques prennent une teinte bleutée. Une Formule 1 stylisée, un avion Rafale déconstruit, et plusieurs Ferrari Streamline composent un parcours artistique où la vitesse se confronte à la lenteur majestueuse de la montagne.

 

« À Courchevel, mes sculptures respirent différemment. Elles se posent, comme figées dans la glace, mais continuent de vibrer », commente l’artiste.


Sculpture de Ferarri par Antoine Dufilho, installée à Courchevel en partenariat avec les galeries Bartoux.
Sculpture de Ferarri par Antoine Dufilho, installée à Courchevel en partenariat avec les galeries Bartoux.

L’essor international : de Majorque à Saint-Tropez


La renommée d’Antoine Dufilho dépasse aujourd’hui les frontières françaises. En 2025, plusieurs expositions et installations à l’étranger ont été réalisées avec l’artiste pop art :

  • Motorworld Mallorca (Espagne) – avec l’installation d’une œuvre monumentale en aluminium poli ;

  • Vila Real (Portugal) – exposition dans le cadre du Supercar Gathering, un rassemblement international dédié aux voitures de collection ;

  • Saint-Tropez (France) – installation estivale à Nikki Beach, où une sculpture monumentale dialoguera avec les palmiers et la mer.


D’autres projets sont en cours de négociation à Dubaï, Londres et Miami, témoignant du rayonnement international croissant de l’artiste.


Une œuvre entre art, ingénierie et émotion

 

Ce qui distingue Dufilho, c’est la précision technique au service de la poésie visuelle. Chaque œuvre est conçue comme un objet d’ingénierie, avec calculs, maquettes, plans 3D, et un long travail d’usinage des lamelles métalliques. Mais derrière la rigueur formelle, l’émotion reste centrale.


Les ombres portées, la lumière qui s’infiltre entre les lames, les variations selon l’heure du jour… tout concourt à créer une expérience sensorielle et méditative.Ses sculptures se contemplent en mouvement, en marchant, comme on regarderait un bolide passer à toute allure.


Antoine Dufilho, un architecte du vide

 

Antoine Dufilho appartient à cette génération d’artistes qui repoussent les frontières entre disciplines. Ses œuvres réconcilient la mécanique et la poésie, la matière et la lumière, le vide et le plein.Elles célèbrent la vitesse, non comme un simple exploit technique, mais comme une métaphore du temps suspendu.

 

Qu’elles trônent face à la mer, sur les cimes enneigées ou au cœur des villes, les sculptures monumentales de Dufilho nous rappellent que l’art n’est pas seulement contemplation, mais mouvement, vibration, respiration.

  

Citons parmi les principales réalisation de l’artiste : Mercedes W196, Porsche 997 Targa, Alpine, Bugatti Atlantic, Mercedes W196 FA, Ford GT40, Ferrari La Ferrari, Jaguar Type E, Ferrari F40, Ferrari Roma, Audi R8, Ferrari 250 GTO, Lamborghini Muria, Ford Mustang, Ferrari Dino, Ferarri Enzo (qui intégre du carbonne), Lamborghini Murcielago, MacLarren Speedtail, Aston Martin DB5, Bugatti Veyron, Formula One, Ferrari Daytona, Mercedes 300SL,  Porsche 992 Carrera, Morgan Plus Four, et encore le Rafale de Dassault Aviation, le Concorde, ou même le célèbre RIVA.



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